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L'Intégrale des Causses : un menu technique et esthétique plebiscité.

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Poste Le 25 octobre 2013 par adminVO2

Chacun attendait le verdict des coureurs quant à l’Intégrale des Causses, la nouveauté de l’édition 2013 du Festival des Templiers.
Et pour cause.Beaucoup se demandait en effet à quelle sauce les coureurs de cette nouvelle distance (62 kil – 2600 mètres de dénivelé positif)) allaient être mangés. Bien sûr le titre ne laissait présager que du bon. Et dans l’esprit des organisateurs du Festival, cette course courue le vendredi en parallèle de l’Endurance Trail, l’idée était bien d’offrir aux trailers un must de tout ce qui se faire de mieux sur les Causses. Imaginez plutôt: en soixante deux bornes et pas une de plus, les trois causses majeurs foulés au pied. Sauveterre, Causse Noire et Larzac.
Avec une débauche de corniches, de single tracks, d’anciennes sentes à moutons ré ouvertes pour la cause. Avec de plus un départ à 7 heures du matin laissant la part belle aux heures de jour et donc aux échappées visuelles sur la Jonte et la Dourbie. Sur la ligne de départ de Mostuéjouls, au dessus des Gorges du Tarn, même musique envoutante que la grande sœur, la Grande course des Templiers, même ambiance colorée des flambeaux rouges qui embrasent la nuit. Même décompte hypnotique de la masse des coureurs massés derrière la banderole de départ, avant le top libérateur. Et surtout le verdict des concurrents à l’arrivée. A commencer par les trois premiers de l’épreuve.
Stéphane Vinot monté sur la troisième place du podium laissera même échapper:«C’est un parcours de malade». Une juste récompense pour ce parcours voulu technique, sans répits, fait de relances permanentes. Ce que confirmait Jean-Baptiste Castano, le vainqueur: «C’est hyper technique, je ne m’attendais pas à cela. Il y a beaucoup de racines, de pierres, de petites bosses qui nécessitent une vigilance de tous des instants, et de bien gérer les variations d’allure. On ne peux jamais vraiment se relâcher et du coup les soixante kilomètres paraissent vraiment longs». Des éloges qui gageons-le sauront séduire pour l’édition 2014.

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