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Foulées de Bayeux : une trentième édition sous les meilleurs auspices

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Poste Le 12 mars 2014 par adminVO2

Les foulées de Bayeux (Calvados, Basse-Normandie) ont lieu ce dimanche 16 mars. Pour la 30e édition, les organisateurs souhaitent faire venir bon nombre d’anciens vainqueurs de la manifestation, alors que pour la première fois, une caravane publicitaire sera mise en place précédant les deux courses phares, le 10 km et le semi-marathon, à la manière de ce qui se fait sur le Tour de France (le LCL, sponsor du maillot jaune sur le Tour, étant le partenaire principal des foulées de Bayeux).
La 30e édition des Foulées LCL et ville de Bayeux (le nom officiel de l’épreuve) s’annonce sous les meilleurs auspices. «Beaucoup de coureurs s’inscrivent lors de la dernière semaine, mais nous sommes en avance par rapport à l’an dernier» relève Alain Buchart, président de l’association organisatrice. L’an dernier, 1 500 coureurs avaient pris part aux trois courses (la course féminine «La Reine Mathilde», le 10 km et le semi-marathon) sans compter tous les participants aux courses jeunes.
Manifestation la plus populaire de la ville, drainant également de nombreux spectateurs (le départ et l’arrivée sont situés autour de la principale artère de la ville) les foulées de Bayeux innovent cette année avec la création d’une caravane publicitaire. «La caravane passera une demi-heure avant le départ du 10 kilomètres, puis une demi-heure avant celui du semi» précise Alain Buchart. Il faut dire que le LCL (Crédit Lyonnais) est partenaire principal de l’épreuve. La banque française officie également sur le Tour de France cycliste, d’où l’idée de la caravane publicitaire.

«Il n’y a pas de raison que le coureur lambda n’ait pas la chance quelque fois de monter sur le podium et d’avoir une petite prime»

Pour cette 30e édition, le souhait d’Alain Buchart, qui possède un budget avoisinant les 50000 euros auquel il faut rajouter «les moyens humains de la ville de Bayeux et les moyens techniques fournis par LCL» («mais je ne vous dirais pas combien nous donne le LCL, je n’ai pas le droit » sourit-il), est de faire venir le maximum d’anciens vainqueurs afin de densifier l’épreuve. Ainsi, seront présents sur le 10 kilomètres Loïc Letellier (vainqueur du semi en 2007, du 10 km en 2009, 2010 et 2011), Mohammed Serbouti (lauréat du semi en 2008, 4e sur le 10 km l’an passé) ou encore Séverine Hamel (victorieuse en 2012 et qui vient de prendre la sixième place des championnats de France de cross) alors qu’Onesphore Nkunzimana remettra son titre en jeu sur le semi (vainqueur l’an dernier en 1h05’32’’).
Le budget conséquent offre une belle latitude pour les organisateurs, qui ne mettent pas uniquement les meilleurs coureurs en valeur. «Oui, on peut faire quelque chose de bien. On a une grille de récompense qui est très vaste. Le premier sur le semi n’a “que“ 400 euros. Mais il y a plus d’une centaine de primes en espèces (régionaux, vétérans, juniors, espoirs, classements par équipes, établissements scolaires, etc…). Il n’y a pas de raison que le coureur lambda n’ait pas la chance quelque fois de monter sur le podium et d’avoir une petite prime» glisse Alain Buchart, lui-même coureur et qui à 64 ans est président de l’association depuis presque 15 ans, après avoir commencé comme «signaleur à un carrefour».
«Cela permet aussi de rester dans le milieu»«On gravit les échelons» rit-il au bout du fil. «Personne ne veut prendre ma place. C’est embêtant. On aimerait bien des fois. Nous sommes pour la plupart retraités et nous avons donc du temps pour cela. On n’est pas lassés, mais il faut savoir que l’on commence en septembre et on ne termine jamais avant mai. Cela permet aussi de rester dans le milieu».
 

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