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Record d'affluence sur Run In Lyon 2017

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Poste Le 1 octobre 2017 par adminVO2

« Une ligne de départ, 800 bénévoles, 32 999 runners et toi ! Get up ! Aujourd’hui, tu inscris ton nom dans la légende de Run In Lyon ! ». C’est par ce texto délivré à 6h00 du matin à tous les concurrents de cette édition 2017, que le 8e Run In Lyon a débuté, tôt dans les têtes des 33 000 inscrits (dont 30 000 seront allés récupérer leur dossard).
Après les pluies diluviennes de samedi sur la place Bellecour – site de départ, d’arrivée et de village du Run In Lyon – les conditions étaient toutes autres, heureusement, ce matin, à l’heure de la longue procession des athlètes en direction des différents sas. Un temps frais, dégagé, avec même quelques généreux rayons de soleil, par intermittence. De très bonnes conditions, en fait, pour courir, et espérer effectuer un temps référence.

Les marathoniens (-nes) et semi-marathoniens(-nes) lançaient les débats à partir de 8h30, depuis le quai Tilsit, sur la rive gauche de la Saône, noire de coureurs. On dénombrait environ 3000 partants sur la distance reine, et 13 000 sur le semi, où s’étaient alignés près d’un tiers de femmes. Et ce n’était rien, encore, par rapport aux concurrentes du 10km, parti à 11h30, qui représentaient près de 52% du peloton (environ 17 000 inscrits sur le 10km). Une vraie spécificité de la course lyonnaise, qui traduit également l’engouement suscité par le running chez la gente féminine depuis quelques années.

Les quais de Saône, le vieux Lyon, Collonges-au-Mont-d’or, la Croix-Rousse, le parc de la Tête d’Or, les berges du Rhône, le quartier ancien de Gerland et la modernité de celui de Confluence, auront été autant de points remarquables « visités » à plus ou moins vive allure par les concurrents, pour une arrivée sur la plus fameuse place de la ville, qui aurait pu être rebaptisée « Place Bellecourse » pour l’occasion. Quelque soit la distance, les 28 426 coureurs et coureuses finalement répertoriés sur l’une des lignes de départ de cette édition 2017 se seront mesurés sur un parcours plat, idéal pour se tester pour une première expérience sur un 10km, un semi-marathon ou un marathon (38% de primo participants sur cette dernière distance), ou au contraire se rapprocher de son « personal best », ou en établir un nouveau.
C’est ce qu’aura fait Olivier Gaillard sur le semi marathon. Bressan d’origine exilé un temps à Paris, l’athlète de 35 ans a établi de nouveau ses quartiers à Lyon depuis une bonne année. Coach notamment chez Urban Challange – partenaire de Run In Lyon qui organisait notamment des sessions de reconnaissance du parcours – il va sans dire que Olivier connaissait parfaitement le tracé. En préparation pour le prochain marathon de Francfort, encore lui fallait-il tirer avantage de cet atout, et retrouver de la fraîcheur dans un programme marathon forcément usant. Olivier Gaillard le fit de main de maître, après une course au cordeau, et une victoire au finish en 1h09 :01, avec un nouveau record perso sur la distance. Mathieu Girard terminait à 8 secondes, après avoir cédé dans les derniers hectomètres, et Dimitri Bourgeois à 21 secondes du vainqueur.
Un peu plus d’une heure plus tard, alors que des milliers de finishers du semi-marathon croisaient la ligne d’arrivée, le Kenyan Liwi Kiptui fonçait dans le couloir droit, assez étroit, réservé, sur cette même ligne, aux premiers marathoniens. Caracolant en tête avec 6 autres de ses compères d’Afrique de l’Ouest, Kiptui l’emportait en 2h13:21, cinq secondes devant Tesfa Wokneth (qui avait pris le luxe de s’arrêter au 27e km pour relacer ses chaussures et de facilement recoller au groupe de tête), et 13 secondes devant Alebachew Wale, engagé comme lièvre, mais qui sera allé finalement au bout de son effort pour clôturer le podium. Comme l’an dernier, Higo Altmeyer terminait premier Français, à la 9e place, en 2h28 :22, tandis que que la course féminine était remportée par la Kenyane Esther Machariaen 2h35 :18.
Les résultats complets ICI : http://www.runinlyon.com/fr/course/resultats
Luc Beurnaux – Photos Isabelle Harsin et Pierre Charlier

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